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J'ai envie de m'offrir un bain de foule de Choux... [Le Grinch]

 ::  :: Je cherche en ma mémoire qui je suis :: Il se trouve que je suis un héro Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Ven 24 Nov - 10:25
Le Grinch
Haine, haine, haine double haine !
Le Grinch
Messages : 23
Age : 39
Date de naissance : 23/03/1985
Date d'inscription : 24/11/2017
Localisation : Mont Crumpit
Humeur : Nauséabonde
Âge : 38 ans
Origine : Chouville, Arendelle
Localisation : Illusiopolis
Profession / études : Gérant de Joyland.
Etat civil : Célibâtard
Situation financière : Je vis grâce à votre gaspillage !
Parenté : Deux vieilles dames qui ont sans doute assisté à la disparition des dinosaures
Groupe : Âme en perdition
Le Grinch
ft. Jim Carrey
Vulgaire
Méchant
Sadique
Manipulateur
Charismatique
Beau parleur
Colérique
Paradoxal
Franc
Drôle
Taille : 1m80
Particularité : J'ai été vert toute ma vie, depuis vingt ans, grâce à la Dérive des Continents, je ne suis plus vert.
Pouvoir magique : Je n'ai pas de pouvoir, j'ai simplement constaté que bien que je ne sois plus vert, il m'arrive de le redevenir quand je fais preuve de méchanceté ou que je me mets vraiment en colère.
J'aime : Les chiens ~ Les ordures ~ Faire la fête ~ Faire peur aux gens ~ Etre libre de faire ce que je veux ~ Dire des gros mots ~ Me balader à poils
Je n'aime pas : L'hypocrisie ~ L'injustice ~ Toutes sortes de cérémonies ennuyeuses ~ Le bonheur goulûment étalé au visage des gens
Je ne connais pas toute mon histoire. Tout ce que je sais (Ce sont ces deux vieilles biques qui me l'ont dit) c'est que je suis arrivé le même jour que les autres bébés choux attendus à cette période. Je suis arrivé sur le perron de la maison des vieilles, dans mon landau, en pleurant. Je suis resté plusieurs heures à m'égosiller car Godzilla et sa jumelle diabolique, étaient en train de festoyer comme le veut la tradition, lors des fêtes de Noël. Dieu, que je hais cette fête ! Depuis mon arrivée sur cette terre, je déteste cette fête ! Comment est-ce que j'aurais pu l'aimer en passant tout le réveillons dans le froid et la neige. Puis finalement, quand tout les invités furent partis, les vieilles dames ont entendus mes pleurs et sont venues me chercher. Hourra. Sinon je serais sans doute mort congelé. Même si je ne montre pas forcément beaucoup de reconnaissance pour ces deux peaux de vaches, elles ont quand même été deux mères pour moi. Elles ont changés mes couches, m'ont nourris, habillés et elles m'ont même raconté des histoires. J'aurais pu croire au conte de la famille idéale si elles aussi ne m'avaient pas trahit en ce moquant de moi comme les autres ! Elles ne valent pas mieux, ces sorcières !

Mon enfance ne fut pas une partie de plaisir. J'ai oublié de vous dire qu'à l'inverse de tout les autres choux, moi je suis né vert. Tout vert et tout poilus. Donc imaginez les autres enfants dans la cours de récréation. Est-ce qu'à votre avis j'étais le premier choisi pour jouer au ballon ? Ou même à la corde à sauter ? Même les filles ne voulaient pas jouer avec moi, ces chipies.... Décidément les femmes ne sont que des sorcières ! J'ai grandis avec l'idée que les hommes étaient des abrutis et les femmes des vipères diaboliques sorcières ! Et pour l'instant, je ne me suis jamais trompé.

Dans mon école, il y a avait un garçon.... Si on peut appeler ça un garçon, en fait c'était plutôt un petit porcelet joufflu et rose qui se croyait le maître du monde car il allait hérité du titre de son père, celui de maire de Chouville. Beurk. Du coup, ce gros lard se sentait péter plus haut que son cul ! Pourtant, personne ne voulait le remettre à sa place. Je ne comprends pas, on est plus nombreux, pourquoi est-ce qu'on lui saute pas dessus pour lui casser les dents une à une ? Ma fois, apparemment j'étais le seul à avoir cette idée, le fait que je ne sois pas du genre violent est sans doute ce qui a permit à Porcinet de garder toutes ces dents intactes et puis sans l'appuis de mes camarades, s'il y avait eu une bagarre, je n'aurais pas tenu cinq minutes. Donc j'ai passé la plupart de mon enfance à l'école à raser les murs.

Dans cette fabrique de chouper débiles, il y avait quand même une personne qui me montrait un tant soit peu de respect et de considération c'était Martha May Chouvert. Rien que son nom prouve qu'on était fait pour faire des galipettes sous la couette ! Malheureusement, je n'étais pas le seul à avoir jeté mon dévolu sur Martha May.... Augustus Porcinet Maychou voulait également regarder sous la jupe de Martha et ce que voulait Augustus, Augustus l'avait. Je ne me déclarais pas vaincu pour autant, durant la fin de l'année, tout le monde se languissait les fêtes de Noël, encore, pour l'occasion, notre enseignante nous a demandé de fabriquer un cadeau pour un autre élève de notre classe. Bien évidemment, si je me donnais la peine de participer à leur fête débile, c'est uniquement dans le but de faire un cadeau à Martha. Je voulais lui offrir un beau cadeau de Noël, car même si moi j'avais envie de chier sur leur sapin, Martha, elle, adorait cette fête.... Je me suis dis qu'il n'y aurait que pour elle que je ferais cet effort. C'était sans compter sur Gros tas de mou et ses potes pour venir me saper le moral. Il m'annonça que je n'avais aucune chance avec Martha car je suis vert et pleins de poils.... Je ne sais pas pourquoi ce qu'il m'a dit m'a fait de l'effet. C'est vrai, d'habitude quand il me parle, j'ai plutôt tendance à lui roter à la gueule mais là.... Ça m'a touché. Je n'étais qu'un enfant, je n'avais pas encore bien solidifier ma carapace et cet enfoiré en a profité pour me faire du mal. D'un certain coté, il avait raison, Martha ne finirait jamais sa vie avec un mec poilu et vert. Vert, peut être.... Mais poilu ?

Je suis donc rentré chez moi ce soir là, j'ai fouillé toute la maison des mamies à la recherche de petits trucs à bricoler pour Martha, j'avais envie de lui faire un ange de Noël qu'elle pourrait mettre en haut de son sapin. Si je le fait en fer, elle pourra le garder toute sa vie ! C'était une idée fantastique que je ne mis pas beaucoup de temps à réaliser. Le plus compliqué, fut l'étape d'après. Pour le lendemain à l'école, pour l'échange des cadeaux, je voulais être....Présentable dira-t-on. J'ai voulu faire un effort et.... Puis merde. En fait j'ai juste fait de la merde en me laissant affecter par les propos de Bouboule ! Ce que j'ai fais c'est que je me suis rasé et coupé de partout. Tout le monde en classe l'a remarqué et s'est moqué de moi. Ça m'a mit dans une telle rage, une telle colère. Le pire c'est que Martha n'a même pas prit ma défense ! Elle ne s'est certes pas moqué de moi mais elle ne m'a pas défendu pour autant, se contentant d'assister à mon humiliation totale. Je me suis fait la promesse ce jour là de ne plus jamais tomber amoureux, de ne plus vouloir faire de mon mieux pour une autre personne que moi, de ne plus jamais célébrer Noël pour personne.

- JE DÉTESTE NOEL !!!!

Après cette désastreuse aventure, je me suis enfuis de l'école et de la maison qui m'avait recueillit, je suis allé me terrer sur le Mont Crumpit et je n'en suis plus redescendu. J'ai grandit dans cette montage, je l'ai creusé durant des années pour m'en faire un nid douillet et confortable. Au fil des ans, j'ai également adopté un chien, Max, qui a été abandonné par un chou. Qui est le plus méchant des deux, hein ? Depuis le jour de mon exile, je suis devenu un conte pour effrayer les enfants, comme un croque mitaine. Mais je ne pense pas que me collait l'étiquette du méchant fasse de moi un méchant. En réalité, je m'en fou complètement, mais si je devais donner mon avis, je suis peut être "le méchant" de l'histoire, mais je ne fais pas de gaspillage, je n'abandonne pas les chiens, je ne fais pas passer les cadeaux et les décorations avant mes enfants. Bon c'est parce que j'en ai pas mais même si j'en avais, je ne le ferais pas ! Donc pensez à revoir votre définition de gentil et de méchant, parce que je sens que l'on entre dans une nouvelle ère ! ....Excusez moi, je m'avance un peu trop vite. Donc j'en étais où.... Ah oui, mon asile sur le Mont Crumpit.
J'ai réussi à survivre grâce aux nombreux gaspillages des choux. J'aurais pu me pendre un nombre incalculable de fois avec toutes les cravates hideuses que j'ai récupéré !

Ainsi, j'ai grandit, j'ai vieilli mais Chouville n'a pas changé. Les choux sont restés aussi égoïstes et nombrilistes qu'ils l'étaient durant mon enfance. A ça, pour aimer Noël, ils aiment Noël ! Mais en réalité, ils n'aiment que les gâteaux, le lait de poule et les cadeaux ! Moi je n'en peux plus de cette musique de sauvage, de ces chants de noël, de leur décoration à outrance et de leur saleté de biscuits ! Je les hais !!!!
De temps en temps, je descend à Chouville pour emmerder la population. Je mets le désordre dans leur courrier ou je les asphyxie, je les rends complètement chèvre pour les punir de me faire vivre un cauchemar tout le reste de l'année dans le but de préparer leur fichue fête de Noël !
Un jour, alors que je me baladais dans la vie incognito pour y semer un peu de chaos et de destruction, une enfant du nom de Cindy Lou Chou, vint me trouver. Depuis que je l'ai aidé à ne pas finir totalement écrabouillée par la machine à cadeau, elle ne me lâche plus d'une semelle ! Elle s'est donnée pour mission de me reconvertir en bon chou, de me faire croire en la magie de noël et en la bonté de l'humanité pour qu'on puisse tous ensemble fêter le réveillon dans la joie et la bonne humeur mais également avec des chansons et des cookies. Ensuite, elle aurait aimé que je devienne le Charivaroi de Chouville, c'est à dire l'exemple même de l'esprit de Noël pour tout les Choux de cette ville. Ça aurait été une façon pour elle de basculer les mentalités en faisant de moi le symbole du changement, de la liberté et de la tolérance. Est-ce que ce n'est pas magnifique ? Franchement moi ça me touche au plus profond et ça me donne envie de lâcher une de ces caisses ! Et de roter par dessus tiens ! Non mais qu'est ce qu'elle croyait cette blonde avec ses couettes ?! Qu'il suffisait de taper chez moi en me prenant la tête pour que j'accepte de faire partie de leur mascarade ? Même pas en rêve ! J'ai voulu pourtant, j'ai essayé, ne serait ce que pour lui faire plaisir, pour accepter l'idée que peut être elle aurait raison. Peut être que si je laissais une nouvelle chance aux choux, mon histoire se passerait différemment ?! Et bhein vous savez ce que j'ai retenu de cette triste expérience chez les fous ? C'est que si tu fais du bien à Bertrand, il te le rend en caguant !

Donc après être descendu de ma montagne, à la demande de cette jeune menteuse utopiste qui croyait bouleverser sa vie en faisant du Grinch autre chose que ce qu'il est, je me suis rendu compte que je n'aurais jamais dû la quitter. Pour moi, aussi bien que pour les choux. Tout le monde a été déçu par ma venue, je n'aurais jamais dû y aller. Ça m'aura au moins permis de leur balancer le fond de ma pensée, leur dire qu'ils ne sont que des hypocrites cupide et gaspilleur. J'ai également eu la chance de voir Augustus, de lui refaire le portrait jusqu'à ce qu'il tombe dans les pommes et d'embrasser pour la première fois, la belle Martha. Est-ce que j'ai eu envie de rester pour elle ? Oui bien sûr ! Même après toutes ces années elle restait la magnifique jeune fille de mon souvenir. Mais est-ce que j'allais encore une fois accepter de me faire humilier pour les beaux yeux d'une bouseuse ? Certainement pas ! J'ai pris mes clics et mes clacs et suis retourné sur ma montagne avec la ferme intention de leur montrer de quel bois je me chauffe et ce que ça veut vraiment dire d'être le Grinch.

Pour les punir, j'ai donc commencé à mettre au point un plan machiavélique qui les priverait de leur Noël, en espérant, de manière définitive ! Avec l'aide de mon fidèle compagnon, Max, j'ai réussi à construire un traineau aussi beau que l'original. Mon costume m'allait comme un gant et ma hotte était déjà sur le rameau traineau. J'avais pensé à tout ! Rien ni personne n'aurait pu m'empêcher de commettre l'irréparable, parce que là, il n'était pas question d'abandonner. Je me rendrais dans chaque maison infecte de ces vermines sans cervelles et adieu chaussette, biscuit et confiserie ! Plus de Noël ! Vous m'entendez les choux ? PLUS DE NOËL !
En me rendant dans la maison de Cindy Lou, j'ai tout emporté, le sapin, les cadeaux, les décos ! Comme dans les autres maisons, plus rien ne restait des festivités de Noël, tout se retrouvait maintenant dans ma hotte et il n'était plus question de les restituer. Au moment de remonter dans la cheminée, une voix de petite fille se fit entendre derrière moi.

- Père Noël, qu'est-ce que vos faites avec notre sapin ?

Mais vous le savez bien, je suis un coquin, j'ai trouvé une astuce et dis en un rictus :

- Et bien ma petite puce, il y a une guirlande qui ne fonctionne pas et il va falloir... *je brise une ampoule du sapin pour confirmer mes dires*...arranger tout ça. Je l'emporte dans mon atelier, *je ris de façon grasse et bedonnante pour entrer de plus dans mon personnage.* je la réparerai puis la rapporterai après. La petite fille gloussa avant de me poser une question plus que perturbante, surtout pour une gamine de son âge.

- En vrai, ça sert à quoi Noël d'après vous ?

- À se venger !

Dis-je du tac o tac ! Sans même prendre le temps de réfléchir ! Je suis désolé, ça était plus fort que moi c'est sorti tout seul ! C'est en voyant le visage interloqué de la blondinette que je me suis rendu compte de mon erreur.

- Heu... Je veux dire, à se faire des cadeaux.... Je suppose.

Elle soupira.

- C'est bien ce que je craignais...

Je tapotais gentiment la tête de la gamine, lui offrit un verre de lait et la renvoya se coucher. Je n'avais aucune envie de faire du mal à Cindy ou à sa famille et me dire qu'elle se réveillerait sans cadeau, sans déco, me faisait un petit pincement au cœur. Mais je vous rassure, un tout petit pincement. Je n'ai quasiment plus de cœur, à force de ne faire que de mauvais choix dans la vie, mon cœur aurait rétréci et menacerait de me refroidir une bonne fois pour toute à tout moment. Cela ne m'empêchait pas de faire ce dont j'ai envie quand j'en ai envie ! Et ce dont j'ai envie là tout de suite, c'est de donner à cette ville une bonne leçon qu'ils n'oublieront pas de sitôt !
Après avoir fini de récolter tous les cadeaux et autres décorations inutiles de l'univers des choux, j'ai gardé le meilleur pour la fin. Notre bien estimé maire Augustus, se réveillera au beau milieu de la place publique, dans son pyjama fétiche. Insouciant, il profitera de ses dernières minutes de sommeil avant d'être réveillé par les chuchotements de la foule qui le regarderont prendre conscience du moment géant qu'il est en train de vivre.

Moi, pendant ce temps, sur ma montagne, je regardais la ville en contrebas en espérant entendre leur couinement et autres pleurnicheries dû à la perte de leur précieuse fête commerciale. Je frétillais d'impatience à l'idée de les entendre se recroqueviller sur eux-mêmes ! Mais ce ne fut pas le cas, pas de pleurs, de cris ou autres signes de détresse ! Juste des rires, des chants et une exaspérante solidarité qui me donnait envie de leur fracasser le crâne à coup de maillet ! Ou de fracasser le mien pour ne plus entendre tous ces chants d'espoir et de bonheur !
Alors que j'étais en train de pleurer toutes les larmes de mon corps à l'idée de ne jamais pouvoir me débarrasser des choux, j'ai eu une douleur fulgurante dans la poitrine, à tel point que je me suis écroulé sur le sol, Max à mes côtés en train de me lécher. Ma vengeance m'avait presque conduit à la crise cardiaque ! J'étais en train de mourir quand j'ai subitement pris conscience que je pourrais très bien mourir ici seul ou profiter de cette période de l'année où tout le monde est censé aimer son prochain... Est-ce que j'ai eu une révélation ? On peut dire ça comme ça, moi je dirais simplement que je n'avais pas envie de mourir. Aussi, en me redressant, j'ai pris une décision, pourquoi devrais je punir les choux de leur existence, s'ils me dérangent tant, je n'ai qu'à m'en aller. Excellente idée ! Et pour leur prouver ma bonne foi, je vais leur rendre leurs cadeaux !

En me dirigeant vers mon traîneau, je le vois qui menace de tomber de la falaise, je me précipite et essaye de le retenir de toutes mes forces seulement je sens que je ne vais pas tenir très longtemps. Et parce qu'elle a le chic pour apparaître quand on ne s'y attend pas, la petite Cindy Lou apparaît sur mon traîneau et m'encourage, elle me donne la force nécessaire pour empêcher les paquets de tomber. Ensemble, nous décidons de regagner Chouville pour que chacun reçoit le cadeau qui lui ait dû. Sous les yeux pétrifiés des habitants, je descends de ma monture, penaud, les bras tendus en avouant mon crime. Est-ce que j'étais prêt à me rendre et à rentrer dans le droit chemin ? Peut-être. Après tout, tout le monde avait l'air heureux de me voir et c'est bien la première fois que ça m'arrive. Même la petite Cindy Lou m'a souhaité un joyeux Noël en me remerciant et me laissant une petite bise humide sur ma joue verte et poilue. J'ai un peu honte de l'avoue mais pour la première fois j'ai réellement senti mon cœur battre au plus profond de ma poitrine. Je ne pensais pas que ça arriverait un jour. Et encore moins le jour de Noël... Ce serait comme donner raison à ces lutins que Noël peut faire des miracles. Enfin bref. Que s'est-il passé après... Ah oui, oui, comme d'habitude, les choux se sont réuni autour du sapin, en ronde, pour chanter leurs affreuses chansons de fêtes... Noël ne serait pas Noël sans leurs effroyables psalmodies. Et c'est LA que tout devient noir pour moi. Je me souviens seulement d'avoir senti la terre trembler sous mes pieds, tout le monde s'est mis à courir et à hurler à tout va ! C'était la panique en ville et même en cette veille d'apocalypse, la première chose que firent les choux, c'est de récupérer leurs cadeaux et leurs décos pour les mettre en sécurité ! C'est juste du grand délire !

Moi je me suis barré par le conduit des ordures mais je crois que quelque chose à du me percuter parce que je me souviens seulement m'être évanoui et ensuite plus rien. Quand je me suis réveillé Chouville avait quasiment été rayée de la surface de la terre ! Et... Je n'étais plus vert ! Je ne sais pas ce qui s'est passé et je n'ai pas vraiment eu le temps de me le demander. Tout ce que je sais c'est que j'ai du sortir du conduit le plus rapidement possible. Plus de poils, plus de verts... je suis un homme comme les autres. J'ai à peine eu le temps de partir à la recherche de Max qu'ensuite une missive est arrivée dans tous les royaumes, proclamant que les méchants devaient quitter le pays par le premier navire le plus rapidement possible. Leurs nouveaux domiciles se trouvant désormais de l'autre côté de la Frontière. Ok... Je ne sais pas du tout de quoi ils parlés... Mais j'ai préféré partir sans résister. Après tout, je suis le méchant de l'histoire, n'est-ce pas . Qu'est-ce qui me retient ici ?

- Aller vient Max.

Moi, mon chien et mon bagage, nous voilà à bord de la première galère qui lève l'ancre en direction de mon nouveau chez moi.

Je me suis arrêté à Illusiopolis, plus précisément à la Frontière. J'avais à peine 18 ans à l'époque, quand je suis arrivé, je ne savais pas à qui faire confiance ni vers qui me tournaient. Et pourtant quelqu'un m'a pris sous son aile, c'est le moins qu'on puisse dire puisqu'il s'agit d'un ancien perroquet du nom d'Iago. Il avait été transformé pendant la dérive des Continents et le voilà maintenant aussi grand que moi. Il avait du mal à se faire à l'idée de ne plus voler mais il s'est très vite habitué à vivre comme un homme et de préférence comme un homme riche. Pour ce faire, Iago est devenu un as dans du vol de toute sorte et de toutes les façons ! J'ai été son apprenti pendant 5 ans puis j'ai travaillé dans une fête foraine pendant 8 ans puis le gérant et mort en me léguant son terrain. J'ai décidé de tout raser et d'en faire un parc d'attractions ouvert depuis 3 ans. Pour l'instant, il marche plutôt bien je n'ai pas de quoi me plaindre. J'ai presque quarante ans et mon plaisir dans la vie est de faire peur aux gens. Voilà mon histoire. J'espère qu'elle vous a plu.

Ton blaze du web : Heu...
Âge : 23 ans
Où tu nous as trouvé wesh : Je t'ai créé ! Merdeux !
Commentaire : Hakuna Matata
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